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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 23:50
Il est toujours important d'écouter les anciens.

 Je descendais l'arête de l'aiguille du Midi pour rejoindre le départ de la Vallée Blanche. Un vieux guide marchait non loin de moi. Un chocard passe au-dessus de nos têtes et s'amuse dans le vent.

Mon collègue en voyant le volatile demande à son client:

     - As-tu déjà mangé du choucas?

     - Non! Je ne savais pas que ça se mangeait!

     - Mais bien sûr que ça se mange! L'important c'est la recette!
D'abord, tu prends une grande gamelle d'eau que tu fais bouillir.
Puis tu mets un choucas accompagné de deux cailloux.
Tu touille de temps en temps. Tu goûtes.
Lorsque les pierres sont tendres, le choucas est bon à servir...


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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 23:28
Le film présente certains risques de mauvaise utilisation de dégaines en anneau de sangle, munie d'un verrouillage de la sangle sur le mousqueton.

Il faut également penser aux longes que vous vous fabriquez en utilisant un montage similaire avec un anneau de sangle et en bloquant le mousqueton avec un système caoutchouc.


Voir le film :
Même si c'est en anglais, les images parlent d'elles-mêmes !
 
http://www.ukclimbing.com/news/item.php?id=46912
 
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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 23:54
Après plusieurs rappels de suite en falaise ou en montagne, je pense que tout le monde a le même souci: sur quelle corde tirer? La bleue? non la Rouge! Heu, t'es sûr?

Avec le temps, je me suis trouvé un moyen mémo technique qui me permet deux choses:
     - toujours savoir sur quel brin tiré
     - avoir une sécurité en bout de rappel

J'attache mes deux brins de corde ensemble pour faire le rappel.



Je passe une des corde dans le maillon rapide et je fais immédiatement un noeud au bout de celle ci.


Je continue de passer toute la corde jusqu'au noeud aboutant les deux brins.

Je descends normalement sur mon rappel.

Lorsque j'arrive au relais suivant, je sais que la corde avec un noeud ne doit pas être avalée.
Je défais le noeud et tire l'autre brin.



Au relais suivant, je passe le brin que je tire dans le maillon rapide, je fais immédiatement le noeud et continue d'avaler jusqu'à installer mon nouveau rappel.
De cette façon à chaque rappel, j'ai un moyen mémo technique pour savoir quel brin tirer:
     ne tire pas la corde qui a le noeud!

Le deuxième avantage de cette technique est que si, par erreur, je glisse jusqu'à la fin des cordes, je serai retenu par le noeud sur le bout de la corde et le noeud d'attache des deux brins, bloqué dans le maillon.


descendeur type reverso

Évidemment, la sécurité n'est effective que si le maillon rapide est plus petit que le noeud. Ce système ne fonctionne pas si le rappel est passé dans une sangle ou un mousqueton.
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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 13:07
Réponse à la question du commentaire de Pierrot.

Chaque fin d'hiver, je prends les skis de toute la famille et je les nettoie avec un chiffon.

Ensuite je prends un vieux fer à repasser, je règle la température de façon à faire juste fondre le fart (surtout pas trop chaud pour sauvegarder les qualités du fart et pour ne pas brûler la semelle des skis).

Je fais couler du fart tout au long du ski.

En glissant le fer sur la semelle, je répartis le fart sur toute la surface.

Puis je range les skis dans le garage.
Vous pouvez les ranger dans une cave, un réduit ou un cabouin, la recette est la même.

Ainsi, pendant toute la saison d'été, la semelle des skis ne sèche pas et se nourrit de fart.

Vous pourrez redémarrer la saison avec une très bonne glisse.
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 23:47

Pourquoi s’embêter à grimper pour installer une corde en moulinette ?
Grâce au “Maxicroc“, glisser votre attache dans l’amarrage directement depuis le bas!

Pour tout vous dire, j’ai découvert l’existence de cet appareil, hier, en discutant avec les secouristes du CNEAS de Chamonix.

Il n'a pas été créé pour supprimer l'escalade en tête, mais dans les activités de secours ou de travail en hauteur, il sera certainement très utile.

Je suis aller voir sur la toile et j’ai trouvé les films de présentation.

Ce truc est, comme toutes les inventions géniales, d’une simplicité déconcertante et l’on se dit pourquoi n’y ai-je pas pensé moi-même?

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 23:50
Faire un raid est toujours un plaisir.
Chaque parcours est différent, les paysages sont souvent superbes et les arrivées au refuge sympa.
La qualité des refuges, ces dernières années, c’est considérablement amélioré.
L’accueil est bien meilleur, la qualité de la bouffe est souvent très bonne, souvent les toilettes ne sont plus dehors au bout d’une passerelle et les dortoirs ne sont plus des chambrées de 20 ou 30 personnes (excepté eu refuge du Goûter).

Mais une chose ne s’est pas améliorée : les odeurs corporelles.
Les pieds enfermés des heures dans les chaussons ne peuvent faire autrement que de transpirer.

Comme toujours, l'égalité n'existe pas. Certains vont passer l’hiver sans entretenir leur chaussure et n’avoir jamais d’odeur et d’autre à peine la journée terminée, n’osent plus ôter leur pompe de peur de voir leurs camarades sauter par les fenêtres.

Pendant mon adolescence, j’ai beaucoup souffert de puer des pieds. Je n’ai jamais trouvé de solution satisfaisante.

Le problème s’est immédiatement arrêté grâce au conseil d’un copain guide : l’acide borique.

Il suffit de mettre trois pincées de poudre dans chacune des chaussures dès le premier jour où les odeurs apparaissent. Le lendemain, vous marchez normalement et les effluves disparaissent dès le premier soir.

Vous répétez cette action deux ou trois fois dans la saison et vous pourrez vous déchausser sans souci devant les copines et les copains.

L’acide borique devrait être en vente dans chacun des refuges.

Une autre chose importante, le prix :
      le sachet ne vaut que 3€ et vous en aurez pour l’année.
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  • Didier Lavigne
  • Ce blog permet aux amis et clients de suivre mes activités d'alpinisme tout au long de l'année. Vous y trouverez également quelques “trucs du guide“. Et si ce blog peut vous donner envie de louer chez nous... Contact: 0 686 485 878.
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