Avec Davis et Massimo, nous avions décidé d'aller au Col du Passon.
La foule de ce lundi de Paques au pied du téléphérique des Grands Montets nous rebute.
La rando de la Pointe Ronde, au col de la Forclaz, démarre de la voiture et nous serons sûr de débuter notre journée dans
le calme.
Il a neigé légèrement cette nuit et le col des Montets est recouvert d'une fine couche de neige. Malheureusement le conseil général, l'équipement, la DDE ou ? (je ne sais plus qui paye le
déneigement des nationnales) a décidé de faire des économies. La route n'a pas été salée et elle s'est transformée en patinoire.
A la descente, le pied sur les freins (merci l'ABS) nous descendons tout doucement jusqu'au hameau du Buet. Nous doublons
plusieurs véhicules encastrés dans le talus. Impossible de les aider car personne ne tient debout sur cette patinoire.
Dans l'autre sens, les véhicules sont tous arrêtés, la plaque de glace qui s'est formée sous la route a créer un bouchon de plusieurs kilomètres.
Coté Suisse, comme dans les livres, la route est nikel.
Finalement le trajet jusqu'au col de la Forclaz aura été aussi laborieux que de monter au sommet des Grands Montets, en revanche nous étions moins serrés dans notre voiture que dans la
benne.
La première partie de la journée est un peu laborieuse, une grande traversée dans la forêt sur une trace en dévers. La
sortie au niveau de l'alpage de Bovinette est une récompense.
La deuxième partie est une pente régulière.
La troisième partie est tracée sur les arêtes pour rejoindre tranquillement (avec patience quand même) le sommet.
Beau panorama débutant sur le galcier de Trient, continuant par les Dents du Midi puis le versant nord de la vallée du
Rhône Valaisanne, des Diablerets à l'Oberland.
La descente, après la neige de la veille s'est faite dans une poudreuse parfaite sur un fond dur.
Bravo Davis, qui avec son peu d'expérience du ski et de la rando, a fait une descente parfaite.